En 1950, Maurice Duverger, professeur à l'université de Paris et spécialiste de l'étude des partis politiques, affirmait que « l'organisation des partis n'est certainement pas en accord avec l'orthodoxie démocratique... » et que « les parlementaires eux mêmes sont soumis à cette obéissance : la discipline du parti. » Il ajoutait : « Nous vivons avec une notion totalement irréelle de la démocratie. »
« "Gouvernement du peuple par le peuple", " gouvernement de la Nation par ses représentants" : [...] belles formules qui ne signifient rien. On n'a jamais vu un peuple se gouverner lui même, et on ne le verra jamais. »
Rousseau lui même l'a dit ; (il est l'auteur du Contrat Social et le père de la démocratie 'libérale') : « En prenant le terme dans la rigueur de son acception, une véritable démocratie n'a jamais existé et n'existera jamais ».
****
Dans l'Antiquité
A Athènes, contrairement à la légende, la démocratie n'existait pas. Celui qui dirigeait Athènes, Périclès, le pseudo-inventeur de la "démocratie", dirigeait la foule, il ne se laissait pas diriger par elle. Thucydide écrit: "au lieu de se laisser diriger par elle, il la dirigeait. ... Sous le nom de démocratie c’était en fait le premier citoyen qui gouvernait » (Thucydide II, 45, 5 ; 8-9).
A Rome, la "république romaine", fondée par les Etrusques, était d'abord une dictature plus oligarchique que monarchique, avec un roi. Suite au coup d'Etat de Pélopidas qui chassa les oligarches, s'instaura une démocratie populaire. La "république romaine" devenait un régime d'assemblée unique (le Sénat de Rome) que dirigeait la caste fermée des patriciens au détriment de la plèbe (le peuple). Cette assemblée se livra à de redoutables combats d'influences aboutissant à des guerres civiles et armées mobilisant les légions des généraux-sénateurs. L'empire y mit un terme.
La démocratie "moderne"
La démocratie se déclare "le gouvernement du peuple par le peuple". Une telle théorie est antireligieuse et antinationale.
* Antireligieuse: elle fait dépendre toute vérité, toute autorité, toute liberté, non plus de Dieu, non plus d'autorités politiques et sociales, mais de l'homme.
* Ou plutôt de la masse des hommes, de leur volontés arbitraires décrétées 'Volonté générale' à 'la majorité' contre les minorités nationales. D'où division nationale à chaque "élection".
La corruption, développement naturel de la "démocratie"
L'évolution naturelle de la "vie démocratique" (on devrait plutôt parler de mort démocratique) produit une hyperclasse corrompue, courtisée par des groupes de pression capitalistes, financiers, syndicalistes, aujourd'hui véritablement apatrides et mondialistes. Les soit-disant "représentants du peuple" ne représentent que des partis politiques qui les auront eux-mêmes préalablement choisis sur des critères propres distincts de ceux du peuple réel. Le peuple là-dedans ne joue le rôle que d'avaliseur de choix déjà réalisés avant lui.
Notre "démocratie" est un esclavage qui transforme les européens en serfs du nouvel ordre mondial.
Livré à la "démocratie", le peuple réel ne peut s'en délivrer! Ceux qui veillent sur la perpétuation de la "démocratie" sont ceux qui profitent du système qui périnise leurs propres intérêts de classe. Un régime qui fonctionne si bien pour eux.
Ce "régime de libertés et de progrès" exige un mécanisme électif. Ceux qui le détiennent sont maîtres du pouvoir apparemment "populaire" mais en réalité oligarchique. La ploutocratie achète les suffrages des maisons de presse et d'édition qu'elle s'est approprié. Elle fait élire ses candidats après des mois de matraquage médiatique. Une hypnose.
Au-dessus du peuple réel, muselé, nivelé, ciselé, puis décapité de ses élites naturelles, se pavane une minorité qu'on appelle à juste titre "la classe politique" ou "classe dirigeante". Cette classe jouit d'un pouvoir de droit quasi théocratique (théocratie absolue de droit occulte) qui fait qu'un Nicolas Sarkozy aujourd'hui a plus de pouvoirs qu'un Louis XIV. L'astuce sur laquelle le système repose est la prétendue "démocratie", les prétendus "débats démocratiques", les prétendues "élections libres" par un peuple intoxiqué.
Comment subsiste l'instrument de l'esclavage moderne?
La "démocratie" dure par sa majorité centriste "de droite" ou "de gauche", à tour de rôle, union du libéralisme et du socialisme.
La droite conservatrice actuelle ne conserve que les forces du marché. Elle gère la société sans plus aucune préoccupation religieuse, sociale, nationale et familiale. Assujettie au marché, à la croissance continue de la production, elle est une machine infernale condamnant la morale comme anti-économique. Exemple: le travail dominical. Bientôt, à quand le retour du travail des enfants?
La gauche "socialiste" oppose à ce matérialisme morne un semblant d'idéalisme et d'Humanisme. Elle se fait un programme de la Justice et de la Liberté quand elle les supprime! La Justice socialiste autorise les gouverne-ments à développer le contrôle puis la confiscation des activités politiques, économiques, éducatrices et sociales entre les mains d'une administration pléthorique, paralysante et parasite dont les militants mercenaires collaborateurs fournissent le personnel.
La petite guerre entre patronat et syndicalistes en cache une autre, la grande guerre que ces deux monstres dévorants, en secret accord, fond à ceux qui défendent authentiquement la justice et les libertés réelles, les gloires nationales, le patrimoine religieux et moral de la nation, sa diplomatie et sa sécurité, l'ordre public et la paix sociale, l'indépendance de la magistrature, la vie rurale, la vitalité des familles...
Comment mettre fin à l'esclavage moderne?
La monarchie chrétienne : une personne indépendante au-dessus des partis
"Le commandement de plusieurs n'est pas bon: qu'il y ait un seul chef, un Roi!" (Ulysse)
Le monarque absolu (sans liens en latin et nons pas sans limites), roi qui concentre en lui tous les pouvoirs, gouverne au-dessus des intérêts particuliers et des pressions partisanes et des puissances d'argent. Il n'a pas en réalité tous les pouvoirs tel un despote (les libertés françaises, les Lois fondamentales du royaume sont des contre-pouvoir que le roi ne peut enfreindre); mais il décide de toutes choses politiques en dernier appel.
Il y a certes un risque à s'assujettir au pouvoir d'un seul. Mais il y a moins de risque à donner sa foi à une personne, la personne royale, libre conscience de chrétien, qu'à une multitude anonyme, irresponsable, inconsciente des enjeux et indifférente aux intérêts nationaux à long terme.
Le pouvoir personnel du roi est le plus haut degré de raison et d'expérience, de sagesse et de conscience, de volonté, d'initiative et de décision qui puisse se rencontrer en politique. Telle est la vertu propre au pouvoir personnel royal qu'il place sa personne en dehors du jeu des factions, au-dessus des rivalités d'intérêts ou de classes, au centre de compréhension la plus large et de détermination la plus étendue qui lui permet au mieux de juger du bien commun et de le décider.
No hay comentarios:
Publicar un comentario