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“El hombre medieval sentía el olor del pecado; el hombre moderno se empeña en ponerle al pecado olor a desinfectante. El hombre medioeval hacía penitencia después de pecar, el hombre moderno adopta precauciones antes de pecar. El hombre medioeval corría el riesgo de la inmundicia; el hombre moderno se procura un seguro de higiene. El hombre moderno es el animal que se cree a sí mismo algo más que un hombre y sostiene que el hombre es algo menos que un animal. Es el animal que utiliza su inteligencia para predicar al hombre la primacía del instinto: la primacía de un instinto que él mismo crea en el hombre, como si éste no tuviera demasiado trabajo con sus instintos. Es el animal que inventa una selva para el hombre religioso e inventa una selva para el hombre político; el animal que inventa una nueva especie de hambre para el hombre político: una selva y un hambre que obligan al hombre a creerse algo menos que un animal. Es el animal que proclama la santidad de la animalidad. Es el hombre resentido contra la grandeza de la Iglesia y contra la grandeza del Reino; el animal que levanta al hombre contra la Autoridad y contra el ungido por la Autoridad: porque el desorden religioso lleva necesariamente a todas las formas del desorden, como todas las formas del orden llevan necesariamente al orden romano. El hombre moderno es el enemigo del orden porque es el esclavo de su rebeldía; es el animal que persigue la instalación de un orden inventado por él, porque él es impotente para vivir en el orden. Es el enemigo de la Iglesia porque la Iglesia pone orden en las almas y es el enemigo del Reino porque el Reino asegura el orden de los hombres. Es el animal que, por el camino de la higiene, quiere convertir al hombre en un animal de apetito carnívoro y de digestión vegetariana y es el animal que, por el camino de la fraternidad, quiere convertir a la sociedad de los hombres en una sociedad de moluscos anémicos. Porque el hombre moderno quiere, a todo trance, suprimir el heroísmo.”
Ignacio B. Anzoátegui
Tomado de Rafael Castela Santos, "Ignacio Anzoátegui, que estás en los cielos...", en A Casa de Sarto.
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Après l’analyse précédente, il peut être utile d’envisager au moins sommairement, les bases sur lesquelles un travail de groupe constructif peut s’établir. Nous supposons naturellement que la constitution de ce groupe est légitime et souhaitable.
Dès le départ, nous avons vu que le dyptique Liberté-Égalité semblait vouloir faire éclater le groupe. Pour lui maintenir son objectif de libéralisation maximale, pour en faire un groupe réducteur, il a fallu s’entêter.
Mais on peut aussi réagir plus sainement. Le simple bon sens y suffit. Quand on a remué des idées pendant un moment, que la structure du groupe rend difficile son fonctionnement, et tend à l’écarter de la réalité, il apparaît tout simplement nécessaire de réviser sa forme. C’est ce que nous allons faire ici.
La liberté du libéral
En premier lieu, faut-il accepter inconsidérément la liberté d’opinion comme un absolu en soi ? Que recouvre en fait l’attitude du “libre penseur” ? Un examen critique s’impose ici.
La liberté selon le dictionnaire Larousse, c’est l’absence de contrainte. Mais si l’on prend à la lettre cette définition, elle peut conduire aux absurdités les plus énormes.
Supposons par exemple que Pierre se trouve dans sa chambre au premier étage. Il a pleine liberté de se déplacer, en ce sens qu’il n’est pas contraint de rester en place, ou de se mouvoir dans telle direction plutôt que dans telle autre.
* S’il veut maintenant sortir de la chambre où il se trouve, il sera libre de le faire, mais à condition de passer par la porte. S’il prétend traverser un mur au nom de sa liberté, il se cassera le nez.
* Et si Pierre veut descendre au rez-de-chaussée, il est libre de le faire, mais à condition de passer par l’escalier.
* S’il se jette par la fenêtre, il risque fort de se blesser.
Autrement dit, Pierre ne sera libre qu’à condition de soumettre sa volonté aux multiples contraintes de la réalité qui l’entoure.
Mais cet homme peut refuser cette soumission, et adorer stupidement sa prétendue liberté. Celle-ci devient alors pour lui la licence de faire n’importe quoi. Se jeter par la fenêtre, par exemple. Au besoin vous chercherez à l’en empêcher. Mais alors vous le contraindrez à se soumettre à la réalité. Cessera-t-il d’être libre ? Ce faisant, porterez-vous atteinte à sa liberté ? Évidemment non ; au contraire.
* Car, si cet homme nie la pesanteur et se jette dans le vide, en fait, c’est qu’il n’est plus libre. Il est devenu fou, ce qui est une contrainte mentale.
* Ou bien, s’il se trompe, sa liberté cesse lorsqu’il a posé son acte. Ensuite il devient le jouet d’une force qu’il ne peut plus maîtriser. Il tombe et il subit les conséquences de sa chute.
Sur le plan moral, intellectuel, pédagogique ou professionnel, le libéral, le libre penseur, nos égaux délibérants de tout à l’heure, refusent en fait les contraintes de la réalité. Ce sont des fous qui nient la pesanteur. Et comme eux, ils cessent d’être libres, et deviennent esclaves de leurs passions, de leurs désirs, de leurs ambitions, des rêves qu’ils construisent sur les nuées, puis des conséquences des actes que leur déraison leur aura fait poser.
La vraie liberté
Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres.
St. Jean 8-32.
Pour qu’il y ait liberté, il faut en effet reconnaître d’abord l’ordre des choses, les lois qui régissent la matière, celles qui gouvernent l’ordre moral, physiologique, social, professionnel, etc.
Pour cela il faut rechercher l’accord, l’identité entre sa pensée et la réalité. C’est l’acte même d’intelligence, de intelligere, connaître, lire dans les choses. Au terme de cet accord, il y a la vérité, qui sera d’autant plus complète qu’il sera parfait. C’est alors que l’on sera libre.
Libre par exemple de construire un escalier, un ascenseur, un avion ou une fusée, pour vaincre la force de pesanteur en se soumettant à son existence et à ses lois. « On ne commande à la nature qu’en lui obéissant », disait Francis Bacon.
Ainsi pour construire un pont, il faut d’abord étudier les lois de la mécanique, afin de les vaincre en s’y soumettant. Plus l’ingénieur les a comprises, mieux il pourra s’appuyer sur leur réalité, plus son pont sera réussi.
De même celui qui prétend construire une société, une pédagogie, une entreprise ou une profession, doit d’abord étudier les réalités objectives, les lois naturelles, l’ordre des choses, dans le domaine à l’amélioration duquel il prétend appliquer ses efforts. Plus il en aura l’intelligence, plus son œuvre sera réussie.
Ainsi, dans un groupe réaliste ( par opposition au groupe réducteur) ce n’est pas la liberté qui sera posée comme absolue au départ. Elle doit au contraire devenir le but à atteindre. Et pour atteindre à cette liberté, le moyen qui doit être affirmé tout d’abord, c’est la soumission au réel. Alors les intelligences pourront pénétrer cette réalité et trouver la vérité, qui seule peut rendre libre.
Égalité et Hiérarchie
Depuis plus de trente ans que je tiens la plume philosophique, j’ai toujours représenté la souveraineté du peuple comme une mystification oppressive, et l’égalité comme un ignoble mensonge.
Auguste Comte
« Si tu manges ce fruit tu seras l’égal de Dieu ». Le Serpent
Quant au problème de l’égalité, elle apparaît bien comme la première des nuées, celle qu’engendre directement le libéralisme. S’il est possible de défendre la vraie liberté en prenant le contre-pied de l’attitude libérale, ici, rien ne peut être tenté. L’égalité n’est pas récupérable. Elle n’est qu’une redoutable contradiction de la réalité.
Elle est tout d’abord une notion mathématique qui ne peut s’appliquer qu’à la quantité. L’employer en parlant des personnes est donc déjà au niveau des mots, une absurdité. Deux personnes sont en effet différentes. Elles peuvent à la rigueur peser aussi lourd l’une que l’autre, et l’on pourra dire que leurs poids sont égaux. Mais dire que « les hommes sont égaux entre eux » est aussi dépourvu de sens que de dire : « deux champs sont égaux », ou « deux villes sont égales. »
Quant au sens que l’on cherche à faire passer sous ce mot d’égalité, il n’est que le refus de la réalité. Et la réalité, c’est qu’une quelconque des qualités d’un individu n’est que très accidentellement l’égale de celle d’un autre ; c’est qu’il est impossible que toutes les qualités d’un individu soient égales à celles d’un autre ; c’est que de deux individus, l’un est toujours supérieur à l’autre, au moins dans un domaine particulier, sinon dans l’ensemble de ses dons.
La réalité c’est qu’il y a inégalité et diversité.
* L’un est plus adroit, l’autre pèse plus lourd ;
* l’un est plus travailleur, l’autre plus vertueux ;
* l’un est plus intelligent, l’autre plus doué de mémoire, etc.
Et ce sont justement ces inégalités qui rendent possible la vie sociale. Car dans toute société, il faut
* des mathématiciens pour calculer,
* des chefs pour gouverner,
* des hommes habiles pour travailler de leurs mains,
* des hommes sages pour gérer,
* des inventeurs pour inventer,
* des entrepreneurs pour entreprendre,
* des guerriers pour défendre la cité…
Rechercher l’égalité, c’est tuer la vie sociale. Un groupe d’égaux délibérants, tel que nous l’avons vu, n’est pas une société, c’est une dissociété. C’est pourquoi l’argument de la fraternité, de l’union nécessaire, est indispensable pour lui maintenir un semblant de cohésion, et le livrer aux mains des manipulateurs.
La mystification oppressive de la souveraineté du peuple conduira les égaux, par le chemin de la réduction, à la tyrannie des noyaux dirigeants. Devant eux ils ne seront plus un peuple, mais un troupeau de moutons, munis chacun d’un bulletin de vote.
Tant pis pour eux si leur jalousie les a rendus assez vils, pour ne pas accepter la réalité de leurs infériorités comme celles de leurs supériorités ; tant pis pour eux si leur orgueil les a rendus assez sots pour croire à l’ignoble mensonge social de l’égalité, ou confondre celle-ci avec la justice. Même au ciel, enseigne l’Église, il y a des hiérarchies.
À rebours de cette attitude, la soumission au réel doit reconnaître les inégalités, parce qu’elles sont un fait, et parce qu’elles sont un bienfait. Le groupe réaliste devra donc s’appuyer sur elles comme sur le fondement de toute vie sociale.
* Il comportera une hiérarchie,
* la reconnaissance des compétences de chacun,
* la définition des rôles, des missions, des responsabilités.
Sous une direction clairement définie, chacun pourra alors apporter aux autres ce qu’il sait, donc accroître leur connaissance du réel. En bref
* on apprendra quelque chose au lieu de désapprendre ;
* on s’enrichira d’un peu plus de vérité, au lieu de s’appauvrir et de se réduire ;
* enfin on pourra construire au lieu de détruire.
« La soumission est la base du perfectionnement », disait Auguste Comte.
La vraie Fraternité
Il faut distinguer entre l’Union “artificielle” fondée sur des théories et des principes, et l’Union “réelle” fondée sur des faits.
Augustin Cochin, La Révolution et la Libre Pensée.
Quant à la cohésion du groupe réaliste, il importe de bien voir que c’est autour de sa finalité qu’elle peut prendre une réelle consistance.
Le groupe n’est pas une nécessité en soi. Pour que son existence soit utile, il faut qu’il réunisse des personnes qui ont un bien commun à défendre ou à promouvoir. Un bien commun, c’est-à-dire un bien personnel commun à ceux qui se réunissent, un intérêt réel qui est propre à chacun d’eux. Alors, la finalité du groupe sera la réunion des efforts de plusieurs personnes pour défendre ou promouvoir le bien qui leur est commun.
Tandis que dans les groupes réducteurs, on ne rencontre généralement que des motifs de réunion vagues et lointains :
* la Paix au Vietnam ;
* l’apostolat de l’église ;
* le bonheur de l’humanité.
Motifs de réunion qui ne sont que des finalités apparentes, impropres à créer le lien d’une vraie fraternité, mais propres à ouvrir la voie des nuées. Ces finalités apparentes cachent bien souvent la vraie finalité des groupes réducteurs, qui se trouve exprimée dans leur forme sociologique même, par la pratique de laquelle on veut réaliser la démocratie égalitaire.
Pour le groupe réaliste, au contraire, son existence n’est pas plus une fin en soi que sa forme. Celle-ci est organisée, dans ses principes essentiels, selon l’ordre des choses.
* La soumission au réel en est la base.
* Sa structure est hiérarchique.
* Sa finalité est constituée autour d’un bien commun, base de la vraie fraternité entre ses membres.
Est-ce à dire que tous sont d’accord, qu’aucune divergence n’existe, qu’aucun problème ne se posera ? Certes non. Ce serait rêver que de le croire, même s’il peut être souhaitable de rechercher cette unité. Mais tous admettent au moins que la vérité n’est pas la moyenne de deux avis divergents, et que si deux personnes se contredisent, l’une au moins se trompe.
Dès lors, il ne sera pas demandé à l’un ou à l’autre de renoncer à tout ou partie de son avis pour adhérer à « l’opinion du groupe ». Mais on écoutera celui qui est le plus compétent, et le chef décidera sous sa responsabilité.
Dès lors l’action, non exempte d’erreur bien sûr, sera possible. Et cette action amènera l’épreuve du réel.
* Si la décision a été sage, elle portera ses fruits.
* Si l’on s’est trompé, on devra se soumettre à la réalité, réviser ses positions, acquérir un peu plus de vérité, donc de liberté.
Ainsi le perfectionnement sera le fruit de l’effort de soumission à l’ordre des choses, autant qu’à l’autorité de ceux qui sont supérieurs par les compétences ou par la charge.
La cohésion du groupe sera assurée par sa hiérarchie et par les différenciations des rôles de chacun, plutôt que par la volonté de créer une union illusoire autour d’un plus petit commun diviseur.
Adrien Loubier
Notes
[1] St. Thomas De principiis Naturae, Des principes de la réalité naturelle.
Source: Vive Le Roy !
No estando un servidor muy inspirado (o quizás demasiado enamorado, para pensar en otras cosas que no sean Dulcinea del Toboso) voy a tomarme la libertad de coger del Blog de la "Comedia Humana (http://dieuleroi.blogspot.com/2010/11/mi-patria.html) este escrito. Disfrútenlo vuestras mercedes.
Mi Patria
Cuando digo que España es mi Patria, nuestra Patria, los adjetivos “mi” y “nuestra” son posesivos. España me/nos pertenece. España, las Españas, no pertenecen al Estado Español. Pertenecen a los españoles, a todos los españoles, los de los dos hemisferios. España nos pertenece por herencia. Es el legado de nuestros padres, nuestro legado familiar. Porque España pertenece a la sociedad española, y la sociedad no es otra cosa que un conjunto de familias.
El Estado sólo (con acento, ya que es un adverbio) ha recibido el mandato de gestionar España. El Estado no es más que un servidor de la sociedad, como Su Santidad el Papa es el siervo de los siervos de Dios.
Por eso no tiene derecho a transformar España, a destruirla, a convertirla en lo que no es.
Por eso el estado no tiene derecho a atacar a las familias, ya que son las familias, el conjunto de familias, la sociedad, los que le han creado para su servicio.
Y si el estado se transforma en enemigo de la sociedad, debe ser sencillamente disuelto y creado en otra configuración que evite su conversión en el horrible Leviatán que hoy nos amenaza.
Y por eso un servidor de la sociedad, un trabajador del estado, no tiene derecho a nombrar él mismo otros trabajadores del estado, sin mandato expreso y sin someterse a las normas de justicia e igualdad establecidas por la sociedad en las leyes.
Para decidir quién debe trabajar en el estado al servicio de la sociedad, se han establecido las oposiciones, los exámenes ante los que los opositores, en condiciones de igualdad, demuestran el dominio de las materias necesarias para ejercer la función pública con la máxima eficacia. Los concursos, concurso-oposición, la libre designación y otras triquiñuelas, constituyen un engaño descarado y un fraude a la sociedad.
Y es sorprendente la facilidad con que el pueblo español, otrora orgulloso y desconfiado, acepta gustoso el engaño. Y lo que es más increíble, el robo.
No llenamos con nuestros impuestos, pongo yo por caso, las arcas del ayuntamiento, para que organice verbenas o decida qué actividades deben ser consideradas culturales y cuáles no. No hemos nombrado al alcalde para que derribe nuestros monumentos y encargue a sus compinches de logia la erección de horribles monolitos masónicos. (Los siento, llevo unos meses viviendo en Madrid, antigua villa y corte, y es desesperante).
El ayuntamiento está para organizar el tráfico con lógica, mantener limpias las calles, reparar las aceras cuando es necesario, velar por el respeto de la ley y el orden incluso en los más recónditos callejones en la obscuridad de la noche, y otros muchos servicios por los que pagamos y de los que carecemos.
Del mismo modo, cuando digo que el castellano, el español, es mi lengua, es nuestra lengua, también lo digo en sentido estricta y absolutamente posesivo. Y nadie, y menos que nadie la Real Academia de la Lengua, institución que tiene por misión la salvaguarda de la lengua cervantina, tiene derecho a destrozarla. ¡Qué mayor traición cabe imaginar que la destrucción de uno de nuestros bienes más preciados a manos del encargado de protegerlo!
Por eso, igual que sigo escribiendo en alemán con la "Eszett" (β) cuando es necesario distinguirla de la doble s, y en francés digo "j'aime bien" y jamás "j'adore" "parce que je n'adore que Dieu", seguiré acentuando “solo”, sólo cuando sea adverbio, mi abecedario sonará “a, be, ce, che, de…”, seguiré llamando i griega a la y, e i latina a la que se escribe con un punto encima, y seguiré conservando como un tesoro mi Miranda Podadera, mis diccionarios y mi ortografía.
Y de este modo esperaré el día en que ningún truhán, aunque esconda su verdadero acento, tenga derecho a ser nombrado académico de la Real Academia de la Lengua. Esperaré el día en que la designación “Real” vuelva a querer decir algo. El día en que a la cabeza de las Españas vuelva a haber un Rey por la gracia de Dios, del único Dios verdadero, el Dios de nuestros padres, el Dios de las familias católicas españolas.
Un Rey de las Españas, obediente al Dios por cuya gracia gobierne, obediente a la Santa Madre Iglesia y sometido al control de la sociedad española a la que sirva, a través de unas Cortes tradicionales, verdaderamente representativas de los súbditos de Su Majestad Católica.
Aquí yace uno, tirado en el sofá de casa porque es el único lugar en el robo internet al bueno de mi vecino y tio. Mientras pienso en como acabar con dicho hurto, veasé convencer a mi madre de que necesito internet en casa, pienso en el día de mañana y en los que están por venir.
Estudiaré lo que me toca esta noche e imagino que lo mismo haré con el teórico de conducir (que me está trayendo por el camino de la amargura). No se crean vuestras mercedes que mañana será un día alucinante o para recordar, como lo fueron los anocheceres al lado de la única mujer a la que he amado.
Me levantaré entorno a las diez de la mañana tras haber dormido las siete horas máximas que me permito entre semana. Tras realizas las tareas de la casa que me han sido encomendadas, pondré orden en mi apuntes y los guardaré. Hacia las dos cogeré una serie de transportes públicos que me llevarán al nido de vívoras donde estudio (aun no sé para que, ya que prefiero leer los clásicos a la "prostitución").
Cuando llege a clase, empezará el esperpento humano en que se ha convertido Ex-paña. Mi facultdad, la de Derecho, parace una sociedad en miniatura. No es muy difícil ver de qué ambientes proviene cada uno. Hasta allí uno puede decir que de qué me estoy quejando. Pues bueno el meollo del asunto es cómo han podido llegar ciertos individuos a la universidad, supuesto templo del conocimiento. lo curioso será que esos individoues lleragarán a terminar la carrera.
Si mi facultad es un fiel reflejo de la sociedad española, y lo es, ¿de verdad me merece la pena seguir estudiando en vez de buscarme una cueva en las montañas y vivir a lo ermitaño el resto de mi vida? Como no tengo aún la respuesta, me voy a misa a ver si saco algo más que la caveza caliente y los pies fríos.
Voy a hacer un pequeño guiño a mi patria chica con este artículo:
Los pueblos, todos sin excepción, son depositarios de una herencia secular que está siempre en las mejores manos para que no se pierda, las de la tradición, que es trasunto del alma popular, fiel a un pasado que le pertenece y al que no quiere renunciar, porque la simple renuncia significaría tanto como perder las propias señas de identidad.
Las tradiciones taurinas aragonesas están firmemente arraigadas en el alma de cada pueblo. Muchas de esas tradiciones son compartidas por comarcas enteras. En su mayor parte datan de la Reconquista, lo que hace crecer la duda, nuevamente, sobre un posible origen árabe de la fiesta de toros, algo que no parece posible porque el supuesto se resiste al más somero análisis. Sí hay que admitir, en cambio, la integración musulmana en el espectáculo y su participación en determinados casos.
No estará de más recordar que el Fuero de Sobrarbe. del siglo XII, establece ya ciertas normas para «correr los toros», a fin de que éstos no produzcan daños. El artículo 293 del citado Fuero advierte que «si conduciendo por el pueblo al matadero alguna vaca o toro, causare daño a las personas, pierda la bestia su dueño, pero que si el daño se causare al correr la vaca o el toro ensogados, con ocasión de boda o misacantano, no debe imponerse pena, a no ser que los que tiran de la cuerda la aflojasen o la soltasen por hacer daño o escarnio». Este documento revela la antiquísima tradición del toro ensogado, entre nosotros, vigente todavía en la actualidad.
También el Fuero de Albarracín, en los inicios del siglo XIII, ilustra sobre los festejos de toros y da instrucciones sobre la construcción del tablado, «que no podrá levantarse en cualquier lugar, sino únicamente en el centro de la plaza de la villa». Dicta normas asimismo sobre la costumbre de «bohordar» (el bohordo era una varita o caña de seis palmos y de cañutos muy pesados, utilizada en los juegos de cañas y ejercicios a la jineta), suerte que se ejecutaba con ocasión de una boda o de fiestas varias, entre las que había cuatro de carácter fijo: el Nacimiento de Nuestro Señor, Resurrección, Quincuagésima y San Juan Bautista. Si la lidia se celebraba fuera de las fiestas prefijadas, se castigaba a los lidiadores si cometían «homicidio». El propio Fuero especificaba las formas de toreo: corrida a caballo con asta (lanza) o con escudo. Si ocurría algún accidente en el curso del festejo, no se pagaba pena alguna, salvo que hubiera intencionalidad y lo jurasen así doce vecinos.
En siglos sucesivos continuó la tradición taurina aragonesa, pionera en muchos aspectos. Vicente de la Fuente cuenta en su Historia de Calatayud que «en el arreglo de la carnicería de 1550 se estipuló que los arrendadores hubiesen de dar a la ciudad francamente tres toros bravos para las fiestas de la Virgen de Agosto, de la Feria y Corpus Ghristi. Si se dejaba correr algún toro, el arrendador abonaba a la ciudad quince florines».
No es extraño que la realeza se sintiera familiarizada, desde el principio, con el espectáculo taurino. Por eso, una de las primeras corridas reglas de que habla la historia fue la celebrada en Zaragoza, en 1328, con motivo de la coronación de Alfonso IV de Aragón. También fue notoria la afición taurina de Juan I. De este monarca se dice que el 19 de abril de 1387 hizo preparar en Fraga toros «dels pus braus que puxen trovar» para probar unos alanos que le habían llegado de Castilla. Y a mediados de junio de aquel mismo año pedía a los jurados de Zaragoza dos «matatoros» (nombre popular que se dio a los primeros toreros de a pie) para celebrar un festejo público en Barcelona. Dos años más tarde, el 21 de abril de 1389, mandaba buscar desde Monzón un par de toros para otra fiesta, en carta dirigida a don Artal de Alagón: «Como nos fagamos aquí venir dos toros por el portador de la present, rogamos vos que le emprestedes un moço e dos vaqueros e vacas cuantas se haruán mester, con los cuales pueden bien venir los ditos toros».
Domínguez Lasierra (Los orígenes de las fiestas taurinas», revista Turia, 1992) relata algunas tradiciones taurinas zaragozanas y la incidencia de la fiesta en la capital del Reino. «Ocho toros encascabelados, que con alquitranados jubillos, entregados al infatigable vulgo, corrieron ensogados por diversas partes, produciendo gran regocijo público en las fiestas zaragozanas por la promoción, en 1616, del inquisidor general de España, el aragonés fray Luis de Aliaga; como hubo toro encohetado en la visita de Felipe II, en 1626, a esta capital».
Empero, no todos los grandes príncipes estuvieron de acuerdo con la fiesta de toros, y ésa es la razón de que no se celebrara la córrida programada cuando el príncipe Baltasar Carlos juró los Fueros el 20 de agosto de 1645, «por ayer entendido que Su Majestad no admitía esa fiesta».
«Fue especialmente lucida —describe Juan Domínguez— la fiesta de toros que la Imperial y Siempre Augusta Zaragoza celebró en 1662, con motivo de la consagración como mártir de Pedro de Arbués, festejo taurino que ilustró con su destreza don Francisco Pueyo y Herrera —nombre pionero de nuestra particular historia taurómaca—, que para aquel evento sacó lacayos vestidos a la manera turca, quebró muchos rejones e hizo uso de su espada en dos rigurosas ocasiones de desempeño, datos que nos hablan de que la fiesta empezaba a complicar sus suertes. Con desigual fortuna, don Francisco Pueyo y don Antonio de Luna lidiaron en otra ocasión dentro de aquellos festejos religiosos-profanos».
No faltan referencias y testimonios que avalan la tesis mantenida desde el principio en esta obra: la importancia, en muchos aspectos decisiva, que Aragón tuvo en la fiesta de toros, desde su inicio.
Se utilizaron toros bravos, ya en los más remotos tiempos, para lanzarlos contra el enemigo y hacer que se batiera en retirada. Muchas de las tradiciones tienen esa procedencia, la conmemoración de triunfos guerreros o de acontecimientos sobresalientes. La tradición no es historia, pero sí puede adjudicarse la parte de ella que pasó por alto a los historiadores, porque se hallaba sumergida en la noche del pueblo y estaba aguardando el alba de éste para resucitar.
Los designios de la Providencia, amadísimos hijos, se han vuelto a manifestar una vez más sobre la heroica España. La Nación elegida por Dios como principal instrumento de evangelización del Nuevo Mundo y como baluarte inexpugnable de la fe católica, acaba de dar a los prosélitos del ateísmo materialista de nuestro siglo la prueba más excelsa de que por encima de todo están los valores eternos de la religión y del espíritu.
La propaganda tenaz y los esfuerzos constantes de los enemigos de Jesucristo parece que han querido hacer en España un experimento supremo de las fuerzas disolventes que tienen a su disposición repartidas por todo el mundo; y aunque es verdad que el Omnipotente no ha permitido por ahora que lograran su intento, pero ha tolerado al menos algunos de sus terribles efectos, para que el mundo viera cómo la persecución religiosa, minando las bases mismas de la justicia y de la caridad, que son el amor de Dios y el respeto a su santa ley, puede arrastrar a la sociedad moderna a los abismos no sospechados de inicua destrucción y apasionada discordia.
Persuadido de esta verdad el sano pueblo español. con las dos notas características de su nobilísimo espíritu, que son la generosidad y la franqueza, se alzó decidido en defensa de los ideales de fe y civilización cristianas, profundamente arraigados en el suelo de España; y ayudado de Dios, «que no abandona a los que esperan en El» (Iudith, XIII, 17), supo resistir al empuje de los que, engañados con o que creían un ideal humanitario de exaltación del humilde, en realidad no luchaban sino en provecho del ateísmo
Son casi las nueve de la noche y acabo de salir del supermercado. En la puerta de entrada hay un grupo de jóvenes, de alrededor de veinte años, esperando los restos de comida caducados y excedentes. Están sentados en la acera, con la cabeza inclinada hacia abajo y algunos disimulan para que no les veamos la cara. Se sienten avergonzados. Están en la plenitud de la vida y mendigan, de la manera más digna posible, algo para cenar.
Me duele esa situación. Probablemente están en paro y también muy probablemente son hijos de familias desestructuradas, o quizás no. A estos chicos les han matado el espíritu, el sentimiento de pertenencia y el coraje vital. Son hijos de un mundo feliz repleto de bondades. Todas las leyes que se promulgan están dirigidas a anestesiarlos hasta la parálisis. El adoctrinamiento racional y la pedagogía de la anodina sensatez pretenden que estudien y se civilicen hasta que no les quede una gota de espontaneidad vivencial ni intelectual.
No pertenecen a ningún lugar, no tienen referentes ni héroes, tienen que domesticar la testosterona a base de porros, y tienen que tener mucho cuidado de no actuar fuera de lo esperable que es, sencillamente, que no actúen, a no ser que lo hagan en una ONG o como monitores de niños amantes del campo.
Muchos jóvenes se quedan en su habitación durante horas, se acuestan tarde y se levantan tarde también, y los padres se desesperan, culpándose de la situación. No saben que la sociedad que hemos creado les ha vaciado, no tienen ni alma, ni fe, ni esperanza, no hay estructura psíquica que les sostenga, ni grupo al que vincularse, a no ser que sea de clones que tampoco saben dónde van ni dónde están.
Estudian y estudian, licenciaturas, postgrados, doctorados… y se quedan en el paro u obtienen sueldos precarios, muchas veces de profesiones que no tienen nada que ver con su formación.
Sus mayores, sus adultos, llevan años eligiendo gobernantes que viven en un mundo de vanidades, de sueños fantasmagóricos y de despilfarro ruinoso. Gente que construye la realidad a la carta, machacando y sacrificando a los más fuertes en aras de una imbecilidad social que nos conduce a la desaparición colectiva.
Se les obliga a que tengan conciencia de todo hasta anularlos, se les obliga a que entiendan y se sometan al criterio de los que mandan, a que renuncien a su nación, a su capacidad de prosperar y a su ímpetu creativo. Y ¿todo ello para qué? Para que en su nombre, en beneficio de ellos, se actúe desde la máxima impunidad, normalmente gastando sin control, para construirles un futuro esplendido. -Y evidentemente las petardas y petardos del régimen se apuntarán a cualquier campaña o cancioncilla de solidaridad para narcotizarlos en la creencia de que están colaborando a que crear un planeta mejor-.
Perdemos competitividad, identidad, solidaridad y presencia internacional. Guiados por la razón, la de los pusilánimes, vamos todos como piaras de cerdos hasta el borde del barranco. Pero la razón no puede, todavía, con el cerebelo, y nos vamos mermando a modo de neuróticos en permanente conflicto, mientras otros crecen y crecen, y se hacen fuertes.
Sigamos machacando a nuestros jóvenes, dejémosles sin aliento y grabemos en sus mentes el “buenismo” bobalicón, y desfilemos como hermanos alegres hacia la autodestrucción colectiva.
DAMIÁN RUIZ
Sé que son versos de un poeta de dudosa fidelidad, empero las considero que bien describen nuestra estirpe. Describen lo que aquellos que viven en ese gran país donde se bebe una bebida burbujeante del color del oro negro no tienen.
Asturianos de braveza,
vascos de piedra blindada,
valencianos de alegría
y castellanos de alma,
labrados como la tierra
y airosos como las alas;
andaluces de relámpagos,
nacidos entre guitarras
y forjados en los yunques
torrenciales de las lágrimas;
extremeños de centeno,
gallegos de lluvia y calma,
catalanes de firmeza,
aragoneses de casta,
murcianos de dinamita
frutalmente propagada,
leoneses, navarros, dueños
del hambre, el sudor y el hacha,
reyes de la minería,
señores de la labranza,
hombres que entre las raíces,
como raíces gallardas,
vais de la vida a la muerte,
vais de la nada a la nada:
yugos os quieren poner
gentes de la hierba mala,
yugos que habéis de dejar
rotos sobre sus espaldas.
Miguel Hernández
PD: Llevo un tiempo ausente debido a motivos personales.
A pie y sin un ochavo en los bolsillos, calados hasta los huesos y con el estomago frío; en la vista una nube de hielo y en el dedo que oprime el gatillo un sabañon.
El dia 8 de Dicienbre hace frio, mucho frio, pero nunca bastante para frenar a la Infantería, que con un trajecito de dril, derrite la nieve de los montes y la escarcha de los rios difíciles y el hielo que oprime los corazones en desgracia.
Ningun oficio mas bonito que el de capitán de infantería, artesano del valor heroico,orfebre del valor estoico, que va a pie donde lo mandan con sus hombres detras, y que a veces se queda en el camino con una bala " ! Con que facilidad, Dios mio! " que le para los pulsos del corazón.
La guerra no es triste, porque levanta las almas. La guerra no es triste porque nos enseña que fuera de la Bandera, nada, ni aún la vida, importa.
La Infantería es la guerra a pie firme, la guerra cara a cara, la vida jugada a cara y cruz de la victoria y la muerte.La infantería es la guerra a cuerpo limpio, y el infante lidiador que lleva el espiritu armado de un estoque de fuego, como un arcangel de estrellas en la bocamanga.
La Infantería no es la materia, es el ligero y tenue soplo que vivifica.
La Infantería no es la masa, es la compañía.
La Infantería no es, a veces, ni el concierto; es siempre la canción arrebatada del solitario centinela, que canta para que el Cabo de Guardia sepa que esta vivo.
Quien no haya sido soldado de Infantería quizá ignore que cuando el hombre se cansa, aún le faltan muchas horas y muchas leguas para cansarse. Porque el secreto de la Infantería, ( nosotros estamos hablando naturalmente de la Infantería Española, la de las cornetas en el cuello de la guerrera ) es el de sacar fuerzas de flaqueza y hacer de tripas corazón.Que nunca mas noble fin tuvieron, ni nada mejor pudieron servir.
Quien no haya sido soldado de Infantería que cuando el hombre se lanza,cuando al hombre se le calienta la sangre, lo mas difícil es pararlo y enfriarlo.Porque el otro secreto de la Infantería es el de calentar el aire con la mirada y darse cuenta de que la batalla terminó cuando el soldado crema que estaba empezando.Que nunca mejores temples se conocieron ni en más gallardo menester se emplearon.
Quien no haya sido soldado de Infantería quiza ignore lo que es sentirse amo del mundo a pie y sin dinero.
A pie paseamos por donde quisimos,porque el que no va a pie, no se entera y os lo dice un vagabundo.Y sin dinero izamos nuestra Bandera donde nos dió la gana y donde nos mandaron,porque la victoria no es algo que se compra sino que se conquista y os lo dice un pobre.
Ningun oficio mas bello que el de infante, que lleva su casa a cuestas como el caracol y se pelea porque no admite jaques; como el león y como el gallo y como el toro. Sin medir las fuerzas ( que no fuera noble presentar las batallas ganadas ) y sin mirar atrás porque detrás no hay nada, absolutamente nada.
Con el frio del 8 de Diciembre se calienta nuestro corazón al pensar, como a una novia a la que quisiésemos, en la Infantería.
Resuenan pífanos marciales y aún nupciales en la última y más profunda revuelta de nuestros oidos y aún se estremece, gracias a Dios, ese ultimo nervio que en los cuerpos de los bien nacidos se guarda, como oro en paño, para que vibre en las ocasiones solemnes.
Camilo José Cela.
Por Victor Emanuel Vilela Barbuy
Consideramos a Monarquia Tradicional, tal como existiu um dia na França dos Estados Gerais, no Portugal e na Espanha das Cortes, na Inglaterra do Parlamento e na Alemanha da Dieta, a mais perfeita dentre as formas de governo. Julgamos, portanto, que o Príncipe deve reinar e governar, tendo, porém, seu poder concretamente limitado pelas Assembleias. A estas, constituídas pelos representantes eleitos dos Corpos Intermediários, dos Grupos Naturais componentes da Sociedade, deve caber a administração dos negócios do Estado.
Estamos, outrossim, de acordo com Santo Tomás de Aquino, que, em Do governo dos príncipes, tendo em vista tal tipo de Monarquia, a denominada Monarquia Temperada, afirma ser a Monarquia, isto é, o governo justo de um só, a melhor das formas de governo [1], ressaltando que “as províncias e cidades governadas por um só rei, gozam de paz, florescem na justiça e alegram-se com a opulência” [2].
Ainda na referida obra, pondera o Aquinense que a Monarquia, ainda quando decaída, é a melhor das formas de governo [3] e que o governo de um só se corrompe menos facilmente em tirania do que o governo de muitos [4].
Também na Suma Teológica defende o Doutor Angélico a superioridade da Monarquia Temperada, ou Regime Misto:
“A boa ordem governativa de uma sociedade requer duas condições. A primeira é que todos tenham uma parte no poder, visto ser garantida assim a paz do povo e toda gente estimar e defender esta organização. Além disso, que um só homem seja estabelecido no poder e presida a todos, tendo abaixo dele alguns homens que dirijam em razão de seu valor e que sejam eleitos de entre todos ou que ao menos todos possam elegê-los” [5].
Referindo-se ao Regime Misto, à Monarquia Temperada de Santo Tomás, Marcel Demongeot sublinha que se o autor da Suma contra os gentios “pôde achar naquela época, na sua época, alguma contribuição à teoria do regime misto, foi menos nos teólogos, seus mestres, que nas instituições e mormente nos grandes princípios mais ou menos difundidos que constituiam o direito público daquele tempo”. No que diz respeito ao espírito do regime misto, “nenhuma época o realizou tão perfeitamente” quanto aquela. Tendo em vista particularmente as afinidades existentes entre a concepção do regime misto e o espírito do Cristianismo, não se ficará, como aduz o pensador francês, “surpreendido de ser santo o rei que melhor o encarnou. São Luís, com efeito, mais que nenhum rei, soube realizar aquela perfeita ponderação dos poderes, aquela colaboração e unidade que constituem o regime misto” [6].
Dante Alighieri, grande discípulo de Santo Tomás e autor da Divina Comédia, que não é senão a Suma Teológica em verso, pondera, em sua magnífica obra Da Monarquia, considerada por José Pedro Galvão de Sousa “o canto de cisne do pensamento medieval” [7], que “o gênero humano é mais bem governado por um do que por muitos, isto é, pelo Monarca, que é o único príncipe. Se esse regime é o melhor, é o mais agradável a Deus, pois Deus quer aquilo que é melhor. Quando somente duas possibilidades se acham em presença, o comparativo confunde-se com o superlativo; assim, pois, quando se trata da unidade ou da pluralidade dos chefes, a unidade, aos olhos de Deus, não se deve chamar somente de melhor, mas sim, de excelente. Donde se chegue que o gênero humano goza de uma boa organização quando é governado por um só” [8].
Na referida obra, o autor do Convívio ressalta que é sintomático o fato de que Jesus Cristo, o Deus-Filho, que se fez Homem para salvar o Homem, esperou para vir ao Mundo o momento em que este se encontrava “universalmente em paz, salvo sob o divino Augusto monarca, quando existia uma Monarquia perfeita”, como o testemunharam “todos os historiadores, todos os poetas ilustres, e mesmo o testemunho de bondade de Cristo” [9].
Foi o tempo de Augusto, como é sabido por todos, o apogeu de Roma e de sua portentosa Civilização, que teve, sob a Monarquia [10], toda a ordem e o progresso que haviam faltado, em diversos momentos, durante a chamada República e particularmente nos últimos anos desta, em virtude de o poder estar dividido entre muitos, o que, aliás, levara ao surgimento de diversas tiranias. Isto porque, como demonstra Santo Tomás, em Do governo dos príncipes, o governo múltiplo descamba mais facilmente na tirania do que a Monarquia [11], do mesmo modo que a liberdade excessiva leva à tirania [12], tese que, com efeito, Plínio Salgado, magno doutrinador tradicionalista, patriótico e nacionalista brasileiro, desenvolveria em artigo intitulado Liberdade, caminho da escravidão, e publicado no jornal A Razão e transcrito na obra O sofrimento universal, de 1934 [13], e em O pensamento revolucionário de Plínio Salgado, magnífica antologia do pensamento do autor de Espírito da Burguesia realizada por Augusta Garcia Rocha Dorea [14].
Com efeito, tendo em vista a superioridade da Monarquia em face do governo múltiplo, o Aquinense ressalta que “há terminado em tirania quase todo governo de muitos, como se patenteia na república romana, a qual, como tivesse sido longo tempo administrada por muitos magistrados, despertando muitos ódios, dissensões e guerras civis, veio a cair sob os tiranos os mais cruéis” [15].
Isto posto, cumpre ressaltar que a República não é necessariamente ruim, havendo, na História, exemplos de diversas repúblicas que permaneceram fieis à Tradição e promoveram a Ordem e o engrandecimento do Bem Comum. Dentre estas repúblicas, que foram, mais propriamente, regimes mistos, sínteses da Monarquia, da Aristocracia e da Politeia, podemos mencionar as de Gênova, Pisa, Florença, Siena, Ancona, Ragusa e, é claro, a mais gloriosa de todas elas, a Sereníssima República de Veneza. Esta foi durante séculos a potência dominante no Adriático e no Mediterrâneo, possuindo por muito tempo a maior e mais poderosa marinha da Europa e, graças a suas magníficas instituições e sob as bênçãos do Apóstolo São Marcos, o Evangelista, cujas relíquias guarda, dilatou a Fé e o Império, muito contribuindo para a grandeza da Cristandade.
O Papa Leão XIII preleciona, na Encíclica Diuturnum Illud, de 1881, que “não há razão para que a Igreja não aprove o principado de um só ou de muitos, contanto que seja justo e atenda ao bem comum. Portanto, salva a justiça, não se proíbe aos povos de adotarem o sistema de governo que melhor convenha a suas índoles próprias ou às instituições e costumes de seus maiores” [16]. No mesmo sentido, aduz o referido Pontífice, na Encíclica Immortale Dei, de 1885, que nenhuma das diversas formas de governo é de si condenável, pois nada têm elas “que repugne à doutrina católica, e podem mesmo, se postas em prática com sabedoria e justiça, assegurar uma ótima e estável ordem à sociedade” [17].
Faz-se mister assinalar que Leão XIII haveria sido um dos maiores papas mesmo que nos houvesse legado tão somente as supracitadas encíclicas, bem como, é claro, as encíclicas Aeterni Patris [18], de 1879, que marcou o início do grande renascimento da Filosofia Tomista, e Rerum Novarum [19], de 1891, marco inicial do igualmente grande renascimento da Doutrina Social Católica, que teve como prenúncio a luta de homens como o Marquês de la Tour Du Pin, Albert de Mun, Juan Vázquez de Mella e o Barão Karl von Vogelsang, pela instauração da Economia e da Sociedade corporativas e contra o capitalismo liberal e seu filhote, o socialismo.
Como afirma o supramencionado Romano Pontífice, cada povo deve adotar o sistema de governo que convenha de forma mais adequada a seu Espírito e à Tradição legada por seus maiores. Ora, sendo o Brasil inegavelmente um Império e sendo monárquico o seu Espírito Nacional e a sua Tradição, deve ter ele um governo monárquico. Devemos, pois, manifestar o nosso integral repúdio a esta “nossa” República inautêntica, antinacional e antitradicional, cópia mal feita de modelos surgidos a partir da “Reforma”, do “Iluminismo” e do Enciclopedismo, isto é, das ideologias que há séculos desgraçam o Mundo, nele havendo implantado o Império de Calibã, a nefasta civilização da técnica, do ouro e do número, onde a tirania dos “déspotas esclarecidos” de ontem cedeu lugar àquela dos banqueiros de hoje. E devemos, por conseguinte, lutar para que a República, nascida de um golpe militar desferido à revelia do nosso povo e contra a Nação Profunda, Verdadeira e Autêntica e as suas mais lídimas tradições, um dia caia finalmente “por terra, para a confusão de quem concebeu tão horrorosa ideia”, conforme um dia previu António Conselheiro [20].
É imperioso pugnar pela instauração de uma Monarquia Tradicional, social, popular e orgânica em nosso Brasil, pois todos aqueles que conhecemos a verdadeira e magnífica História deste vasto Império temos consciência de que nele não há que se falar em patriotismo sem antes se falar em Monarquia, de sorte que fazemos nossas as palavras de António Sardinha, principal doutrinador e líder do movimento tradicionalista, patriótico e nacionalista a que denominamos Integralismo Lusitano, que certa feita escreveu: “Nós não somos patriotas por sermos monárquicos. Somos antes monárquicos por sermos patriotas” [21].
Em uma palavra, a Tradição Brasileira é essencialmente monárquica e o Brasil somente cumprirá integralmente a sua missão histórica quando tiver restaurada a Monarquia, pois, como afirma José de Alencar, que não foi tão somente um grado romancista, mas também um pensador, político e jurista de inegável valor, “a Monarquia é não só uma instituição tradicional no Brasil como é uma instituição de raça” [22].
Com efeito, a Monarquia Tradicional é a forma de governo que mais se aproxima da Constituição Natural e Histórica da Sociedade Brasileira, Constituição esta que não se confunde com nossa Constituição escrita e que João de Scantimburgo define como o “conjunto de instituições histórico-tradicionais que regularam no passado e devem regular no futuro a vida nacional” [23].
É mister que todos saibam que o 15 de novembro de 1889 não foi senão um golpe de Estado desferido à revelia do povo brasileiro e que, como bem demonstra Oliveira Vianna, a relevância política e a penetração das ideias republicanas em nossa Sociedade era mínima até aquela data infame [24].
Como bem ressalta o Conde de Afonso Celso, do fato de a República haver sido implantada por meio de um golpe criminoso resultam os fatos de ter sido esta rejeitada “por parte de tantos distintos patriotas” e “em magna quantidade os males produzidos por ela”. Consoante aduz o grande pensador e líder monárquico, católico, patriótico e nacionalista brasileiro, a República “começou mal, trazendo em si o gérmen da morte; começou pela traição, pela violação de princípios que não perdoam violações”. Ainda segundo observa o nobre companheiro de ideiais de seus contemporâneos Eduardo Prado, Carlos de Laet e Felício dos Santos, todos, assim como ele, vultos insignes do pensamento tradicionalista pátrio, se a República era verdadeiramente a aspiração do povo brasileiro [o que certamente não era], “não houvera sido difícil consegui-la de maneira nobre, e de consequências menos funestas para o Brasil, como se conseguiu a abolição” [25].
No mesmo sentido, frisa o Visconde de Taunay que no dia 15 de novembro principiou a “paródia ridícula e sanguinária do regime democrático”, que não foi senão “imposição e partilha de um grupo mínimo no seio desta grande nação, misto de pedantesca ciência e teorias repelidas pelo bom senso, com exclusão absoluta da vontade e do voto do povo” [26].
O alheamento do povo em relação ao supracitado golpe foi, aliás, reconhecido por um dos mais ardorosos líderes republicanos, o Sr. Aristides Lobo, quando este escreveu que o povo assistira àquele episódio “bestializado, atônito, surpreso, sem conhecer o que significava” [27].
Ninguém, porém, resumiu o 15 de novembro melhor do que Plínio Salgado:
“Em 1889, sem que tivesse havido qualquer eleição ou consulta ao povo brasileiro, a guarnição do Exército da capital do Império, tendo à frente o Marechal Deodoro da Fonseca, destronou o nosso velho imperador, embarcando-o à força no paquete Alagoas que o conduziu, com sua família, para o Exílio, onde veio a falecer após cinquenta anos de serviços prestados à Pátria. O Partido Republicano era, entretanto, uma escassa minoria em todo o território nacional” [28].
Isto posto, registre-se que a causa republicana no Brasil foi, desde o princípio, obra das sociedades secretas antitradicionais e antinacionais, inimigas figadais do Trono e do Altar, as quais jamais permitiriam que o Império fosse governado pela Princesa Isabel, que, assim como o marido, o Conde D’Eu, era católica apostólica romana na plena acepção do vocábulo e profundamente consciente do mal que representavam, para o Brasil, as supracitadas sociedades.
É mister que todos tenham consciência de que, como sublinha Arlindo Veiga dos Santos, assinalado arauto e poeta de uma Pátria Nova, em Ideias que marcham no silêncio: “A ORIGINALIDADE POLÍTICA BRASILEIRA NA AMÉRICA É A MONARQUIA, O IMPÉRIO”, sendo tudo o mais “ARREMÊDO E FALSIFICAÇÃO, IGNORÂNCIA HISTÓRICA DE INEPTOS, PARA NOS DESNACIONALIZAR, ENFRAQUECER, INFELICITAR, ANULAR E DESTRUIR” [29]. Ainda na referida obra, o criador e Chefe Geral do Patrianovismo, sã Doutrina tradicionalista, patriótica e nacionalista que prega a regeneração e renovação do Brasil e do Estado Brasileiro segundo a Igreja e a Tradição Integral da Nação, pondera que “nossa gloriosa originalidade nas Américas era o sermos Monarquia, o sermos IMPÉRIO” e que nossos irmãos da América Espanhola lamentam, “desde 1889, o nosso rebaixamento artificial ao primarismo antinacional republicano”, posto que “todos eles quiseram, desde o início, ser monarquias e não o puderam” [30].
***
Voltemos, porém, à Monarquia Tradicional. Nela, conforme afirmamos, o Soberano reina e governa, tendo, contudo, seu poder concretamente limitado pelas Assembleias, compostas pelos representantes eleitos dos Grupos Sociais Naturais. Monarquia da Realeza e das Cortes Gerais, inspirada nos salutares preceitos da Igreja e apoiada na Tradição é, sem dúvida alguma, a forma de governo em que a Sociedade se vê melhor representada, sendo, com efeito, também denominada Monarquia Representativa.
Neste sentido, o assinalado pensador e homem de ação tradicionalista Vázquez de Mella, mais importante pensador político espanhol do século XIX ao lado de Donoso Cortés, doutrina que a Monarquia Tradicional, com os Concelhos, as Comunidades e Irmandades, as Juntas e Deputações forais, as Cortes dos distintos reinos, condados e senhorios, se constitui no “organismo tradicional que sobre o solo da pátria foram levantando as gerações”. Apoiada na Tradição, “que é o sufrágio universal dos séculos”, esta Monarquia, ainda segundo o grande mestre do Tradicionalismo Hispânico, “se funda no direito cristão e na vontade nacional, que não é a móvel e arbitrária opinião de um dia, mas o voto unânime das gerações unidas e animadas pelas mesmas crenças e idênticas aspirações” [31].
Como preleciona António Sardinha, na extensa introdução às Memórias para a Teoria e História das Cortes Gerais, do segundo Visconde de Santarém, na Monarquia Tradicional, o Rei governa e a Nação se administra. Como frisa o autor de Ao princípio era o Verbo, nesta forma de governo, o Rei governa, “efectuando pela distribuição da justiça e pela defesa do solo a unidade necessária à segurança de todos”, e a Nação se administra, “realizando a multiplicidade dos seus interesses na multiplicidade dos vários órgãos” que legitimamente os exprimem [32].
Na Monarquia Tradicional, a autoridade real somente intervém na hipótese de alguns desses organismos se chocarem ou de invadirem a órbita dos demais, sendo que, uma vez “obtida a equação indispensável à economia do grupo, a actividade do Rei” deve reentrar “logo na sua esfera própria” [33].
A Monarquia Tradicional é caracterizada pela descentralização administrativa e pela centralização, ou concentração, política [34], e, como preleciona Rafael Gambra, não é apenas tradicional, isto é, identificada “com esse processo tradicional que constitui a vida da pátria”, ou melhor, que constitui, no aspecto político, sua própria substância”, representando o arraigo e a continuidade frente à improvisação e a instabilidade” [35], mas também hereditária [36], federal ou foralista [37], representativa [38] e, é claro, social, qualificativo que, de acordo com o ilustre pensador tradicionalista, é o que mais convém a tal forma de Monarquia [39].
Isto posto, faz-se mister assinalar que o termo “social” se refere a uma coexistência de sociedades e instituições autônomas intermediárias em face do Estado [40], sendo, com efeito, programa primordial da Monarquia Tradicional a restauração da Sociedade “com seus órgãos naturais e sua vitalidade interior” [41]. Esta não é senão a tese denominada corporativa e orgânica e que, na opinião de Gambra, encontrou em Vázquez de Mella seu expositor “mais profundo e coerente” [42] e que é a tese da verdadeira Doutrina Social da Igreja e dos tradicionalistas autênticos d’aquém e d’além mar, de Plínio Salgado a António Sardinha, de Arlindo Veiga dos Santos a Francisco Elías de Tejada, de José Pedro Galvão de Sousa a Hipólito Raposo, de Heraldo Barbuy a João Ameal, de Gustavo Barroso ao Conde de Monsaraz, de Tasso da Silveira a Víctor Pradera e assim por diante.
Volvamos, porém, ao caráter tradicional da Monarquia. Como sublinha Maurras, no Inquérito sobre a Monarquia:
“A realeza deve ser tradicional: há justamente uma orientação toda nova dos espíritos, favorável à tradição nacional e, como diz Barrès, às sugestões da nossa terra e dos nossos mortos” [43].
No que respeita ao conceito de “tradição nacional”, esposado não apenas por Maurras, mas também pela absoluta maioria dos grandes vultos do pensamento católico tradicional, cumpre assinalar que tal conceito nada tem de absurdo, ao contrário do que julgava René Guénon [44], que, lamentavelmente, parece estar sendo mais seguido hoje pela maior parte dos ditos católicos tradicionais do que os magnos mestres do pensamento católico tradicional, todos eles defensores da Nação e do nacionalismo sadio, justo, equilibrado e ponderado, tendente ao universalismo e considerado a “armadura do patriotismo” por Yves de la Brière [45]. Com efeito, a ideia de Nação, que surgiu na Idade Média, nada tem de antitradicional, antes pelo contrário, como comprova o clássico exemplo de Portugal, que surge como Nação em pleno século XII, sob o signo da Tradição.
A Monarquia deve ser, enfim, tradicional, isto é, identificada à Tradição, cadeia sagrada que liga o Homem a seus maiores e seus descendentes, patrimônio que o Homem herda de seus antepassados e que deve legar, aprimorado, a seus filhos.
A Monarquia deve ser, também, hereditária, uma vez que o regime hereditário, que é o regime tradicional por excelência, representa o repúdio ao nefasto domínio das ideologias e a plena aceitação da Ordem Natural na Sociedade e em sua evolução [46].
A Monarquia deve ser, portanto, hereditária como a Família, fundamento da hereditariedade e baluarte da Tradição, sem a qual, aliás, não pode mesmo sobreviver.
Donoso Cortés, com efeito, ao tratar da Monarquia Tradicional, que, na célebre Carta ao diretor da “Revue des Deux Mondes", não vacila em qualificar como “o mais perfeito de todos os governos possíveis” [47], ressalta o seu caráter hereditário ao ponto de denominá-la tão somente “monarquia hereditária”, assim se exprimindo, na referida carta, que data de 15 de novembro de 1852:
“A Monarquia hereditária, tal como existiu nos confins que separam a Monarquia feudal e a absoluta, é o tipo mais perfeito e acabado do Poder político e das hierarquias sociais. O Poder era uno, perpétuo e limitado; era uno, na pessoa do rei; era perpétuo, em sua família; era limitado, porque em qualquer parte encontrava uma resistência material numa hierarquia organizada” [48].
Monarquia deve ser, ademais, como pondera Rafael Gambra, federal ou foralista, para que as Províncias e as Municipalidades tenham relativa autonomia, sendo dotadas de dinamismo próprio [49].
Isto posto, insta sublinhar que o federalismo de que fala o autor de O silêncio de Deus nada tem que ver com este federalismo inautêntico, importado para o Brasil por copiadores do modelo dos Estados Unidos da América que sequer perceberam que o sistema federativo norte-americano, produto de uma realidade totalmente distinta da nossa, sempre teve o propósito de centralizar e não de descentralizar, de conferir unidade ao que antes era vário, não sendo necessário para o Brasil, onde, graças à Monarquia e ao Império, a unidade nacional sempre fora uma realidade.
Cuidamos, com efeito, que um dos mais graves erros da República, presentes desde a Constituição de 1891, cópia mal feita da Constituição dos Estados Unidos da América e redigida por Rui Barbosa, foi o de haver implantado, no Brasil, este federalismo inautêntico, contrário ao federalismo autêntico e tradicional, também denominado foralismo. Este, derivado do corporativismo orgânico, a que Vázquez de Mella denomina sociedalismo [50], se constitui em uma forma de união de agrupamentos tendo em vista a realização de objetivos comuns e pautada no respeito à autonomia das partes integrantes [51], significando que o corpo social integral, constituído ao longo das gerações, é formado de corpos sociais autônomos, os Grupos Naturais, dos quais o primeiro é o Município. Este, que é a cellula mater da Nação e, como aduz Santo Tomás de Aquino, a comunidade perfeita [52], é a base do federalismo autêntico, a que muitos, a exemplo de Plínio Salgado, denominam municipalismo, termo que também preferimos.
A Monarquia deve ser, por fim, representativa, sendo seu caráter representativo decorrente da autonomia social. Aliás, como frisa Rafael Gambra, a representação dos corpos intermediários ante o Rei, é consubstancial com o regime sociedalista, de maneira tal que aparece desde os albores da evolução deste em todos os meios em que este um dia existiu [53].
***
Muitos têm confundido a Monarquia Tradicional com a Monarquia Absoluta. São estes, em geral liberais endeusadores do sufrágio universal e do parlamento, que acusam os adeptos da Monarquia Tradicional e do Poder Pessoal do Monarca, tais como os miguelistas e integralistas lusitanos, os carlistas espanhois e os patrianovistas brasileiros, de defensores da Monarquia Absolutista.
É forçoso sublinhar, contudo, que este é, sem dúvida alguma, um absurdo equívoco, posto que não há forma de governo tão distinta da Monarquia Tradicional, lídimo produto da Civilização Cristã, quanto a Monarquia Absoluta, filha do “Renascimento” e do racionalismo e precursora da liberal-democracia, alicerçada no mito da soberania popular, e da ditadura “proletária”, fundada no mito da redenção da Humanidade pelo proletariado, a um só tempo povo eleito e messias do “paraíso terreno” que seria o comunismo.
Como bem ressalta António Sardinha, há profunda identidade entre “o dogma da vontade suprema do monarca e o dogma supremo da soberania do povo”, ambos derivados da “concepção naturalista do Poder” [54]. E, em que pese o fato de as monarquias absolutas haverem preservado mais elementos da Ordem Tradicional do que as monarquias liberais e, sobretudo, do que as repúblicas modernas, o princípio absolutista é, ainda segundo as palavras do egrégio pensador, homem de ação e poeta lusitano, de “natureza essencialmente revolucionária”, havendo sido ele o preparador do triunfo do espírito liberal-democrático [55].
Registre-se, ademais, que, consoante preleciona Francisco Elías de Tejada, o “absolutismo destroçava a harmônica variedade do corpo social cristão para robustecer o poder do governante”, supondo, outrossim, “nova ruptura da ordem orgânica medieval, por substituir ao corpo místico da sociedade cristã tradicional por um novo equilíbrio mecanicamente apoiado sobre o cetro todo-poderoso dos reis do despotismo ilustrado” [56].
Cumpre notar, ainda, que a ideia de Monarquia de direito divino, tão cara aos absolutistas, nada tem que ver com a Monarquia Tradicional. Tal ideia, aliás, possui nítido tom protestante [57] e foi mesmo condenada pela Igreja, bem como pela totalidade dos pensadores católicos tradicionalistas que a discutiram.
Com efeito, a origem divina do poder, reconhecida pela Santa Igreja, não implica na aceitação da tese segundo a qual Deus designaria, para governar determinado povo, esta ou aquela pessoa [58].
Enfim, tanto a monarquia absoluta quanto a liberal-democracia e o socialismo, este último filho desta e neto daquela, são frutos do Espírito Burguês [59], que há séculos vem dominando o Mundo, produtos da revolução, com “r” minúsculo. Esta não é senão o processo antitradicional iniciado com o “Renascimento” e a “Reforma” e que produziu, dentre outras aberrações, a “Revolução” (anti)Francesa de 1789, a “Revolução” (anti)Russa de 1917 e o Maio de 1968 em Paris, não podendo ser confundida com a Revolução Tradicional, ou simplesmente a única verdadeira e autêntica Revolução, com “R” maiúsculo. Esta, por seu turno, é uma mudança de atitude em face da realidade e dos problemas, uma transmutação integral de valores no sentido de defesa e restauração dos valores perenes da Tradição contra os valores passageiros da antitradição; uma revolta do Espírito da Nobreza contra o Espírito da Burguesia, dos paladinos do Império de Ariel contra as hordas do Império de Calibã.
***
Antes de encerrar o presente artigo sobre a Monarquia Tradicional, social, hereditária, representativa e municipalista, julgamos necessário assinalar que, como ensina António Sardinha, a Monarquia está acima do Rei, que não é senão seu primeiro servidor e principal órgão [60] e que nós outros, monárquicos por doutrina que somos, não podemos deixar de fazer nossas as palavras de João Pinto Ribeiro, proclamando, outrossim, que para nós outros a Monarquia vale “por virtude própria, independentemente da figura que a encarna” [61].
Da mesma forma, consideramos importante frisar que a obra de edificação de uma Monarquia Tradicional no Brasil somente frutificará caso esteja alicerçada sobre o Homem Tradicional, de sorte que nosso primeiro dever é o de empreender a reconstrução do Homem Tradicional, a que também podemos denominar Homem Integral.
Já nos havendo estendido por demais, damos por encerrado o presente trabalho, antes assinalando, porém, uma vez mais, que a Monarquia Tradicional é sem dúvida alguma a forma de governo mais condizente com o Espírito Nacional deste Império de nome Brasil e aquela que mais o engrandecerá e que àqueles que não acreditarem na restauração - ou instauração, como proclama o Patrianovismo, - da Monarquia Tradicional, nos chamando de sonhadores, responderemos com as palavras de Arlindo Veiga dos Santos:
“Só os sonhadores, só os visionários são senhores do Futuro. Os sanchos-panças comem o presente, dormem o presente, morrem o presente. E desaparecem sem ter criado as artes, a poesia, as flores, os Impérios” [62].
Notas:
[1] AQUINO, Santo Tomás de. Do Governo dos Príncipes ao Rei de Cipro e do Governo dos Judeus à Duquesa de Brabante. 2ª ed. Trad. de Arlindo Veiga dos Santos. Prefácio de Leonardo van Acker. São Paulo: Editora Anchieta S/A, 1946, p. 43.
[2] Idem, p. 28.
[3] Idem, pp. 41-42.
[4] Idem, pp. 42-43.
[5] AQUINAS, Sanctus Thomas. Summa Theologica. Ia, IIae, q. 105, art. 1º.
[6] DEMONGEOT, Marcel, apud SANTOS, Arlindo Veiga dos. Para a Ordem Nova. São Paulo: Edição Pátria-Nova, 1933, pp. 39-40.
[7] SOUSA, José Pedro Galvão de. A ordem medieval e o pensamento político de Santo Tomás. In Vários. Introdução ao pensamento político. São Paulo: Federação do Comércio de São Paulo; SESC e SENAC; Instituto de Sociologia e Política, 1955, página sem número.
[8] ALIGHIERI, Dante. Da Monarquia/Vida Nova. Trad. de Jean Melville. São Paulo: Martin Claret, p. 30.
[9] Idem, p. 32.
[10] Consideramos que o Império Romano foi uma Monarquia, embora não propriamente uma Monarquia Tradicional, posto que nele o poder não era hereditário. Já outros autores, a exemplo de José Pedro Galvão de Sousa, consideram que o Império Romano não foi sequer uma Monarquia, mas sim uma ditadura vitalícia, não obstante a tentativa, sob os Flávios e os Antoninos, de introdução do princípio dinástico, requisito para a plena realização da Monarquia (SOUSA, José Pedro Galvão de; GARCIA, Clovis Lema; CARVALHO, José Fraga Teixeira de. Dicionário de Política. São Paulo: T.A. Queiroz, 1998, p. 238).
[11] AQUINO, Santo Tomás de. Do Governo dos Príncipes ao Rei de Cipro e do Governo dos Judeus à Duquesa de Brabante, cit., pp. 42-43.
[12] Idem, p. 39.
[13] SALGADO, Plínio. O soffrimento universal. 3ª ed. Rio de Janeiro: Livraria José Olympio Editora, 1936, pp. 185-190.
[14] Idem. O pensamento revolucionário de Plínio Salgado (antologia organizada por Augusta Garcia Rocha Dorea). 2ª ed. ampl. São Paulo: Voz do Oeste, 1988, pp. 73-75.
[15] AQUINO, Santo Tomás de. Do Governo dos Príncipes ao Rei de Cipro e do Governo dos Judeus à Duquesa de Brabante, cit., p. 43.
[16] LEONE XIII. Diuturnum Illud. Disponível em:
http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_29061881_diuturnum_it.html. Acesso em 27/04/2010.
[17] Idem. Immortale Dei. Disponível em:
http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_01111885_immortale-dei_it.html. Acesso em 27/04/2010.
[18] Idem. Aeterni Patris. Disponível em:
http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_04081879_aeterni-patris_it.html. Acesso em 27/04/2010.
[19] Idem. Rerum Novarum. Disponível em:
http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum_it.html. Acesso em 27/04/2010.
[20] Maciel, Antônio Vicente Mendes ( António Conselheiro). Sobre a República. In NOGUEIRA, Ataliba. António Conselheiro e Canudos. 2ª ed. acrescida de cartas e apêndices sobre a economia na vida dos canudenses. São Paulo: Companhia Editora Nacional, 1978, p. 179.
[21] SARDINHA, António. António Sardinha (antologia). Seleção e prefácio de Rodrigues Cavalheiro. 2ª ed. Lisboa: Edições Panorama, 1960, p. 42.
[22] ALENCAR, José de. Discursos parlamentares de José de Alencar. Brasília: Câmara dos Deputados, 1977, p. 517.
[23] SCANTIMBURGO, João de. Política e Ética. São Paulo: LTr, 2002, p. 14.
[24] VIANNA, Oliveira. O occaso do Império. 1ª ed. São Paulo: Companhia Melhoramentos de São Paulo, 1925, p. 112.
[25] AFONSO CELSO. Oito anos de parlamento. Poder pessoal de D. Pedro II. Brasília: Editora Universidade de Brasília, 1981, p. 112.
[26] TAUNAY, Visconde de. Imperio e República. São Paulo: Companhia Melhoramentos de São Paulo, s/d, p. 15.
[27] LOBO, Aristides. Acontecimento único. In Diário Popular, São Paulo, 18 de novembro de 1889.
[28] SALGADO, Plínio. Extremismo e Democracia. São Paulo: Editorial Guanumby, s/d, pp. 15-16.
[29] SANTOS, Arlindo Veiga dos. Idéias que marcham no silêncio. São Paulo: Pátria-Nova, 1962, p. 44.
[30] Idem, p. 94.
[31] MELLA, Vázquez de. Vázquez de Mella (antologia). Seleção, estudo preliminar e notas de Rafael Gambra. S/d, p. 46. Disponível em:
http://www.scribd.com/doc/29642956/Vzquez-de-Mella-Antologia. Acesso em 27/04/2010.
[32] SARDINHA, António. A Teoria das Cortes Gerais. 2ª ed. Lisboa: qp, 1975, p. 36.
[33] Idem, loc. cit.
[34] Idem, loc. cit.
[35] GAMBRA, Rafael. La Monarquía Social y Representativa en el pensamiento tradicional. Madri: Ediciones Rialp, 1954, p. 143.
[36] Idem, p. 150.
[37] Idem, p. 158.
[38] Idem, p. 182.
[39] Idem, p. 67.
[40] Idem, pp. 66-67.
[41] Idem, p. 66.
[42] Idem, loc. cit.
[43] MAURRAS, Charles. Enquête sur la Monarchie. Edição definitiva. Paris: Nouvelle Librarie National, 1925, p. 169.
[44] GUÉNON, René. Il Regno della Quantità e i Segni dei Tempi. Trad. italiana de Tullio Masera e Pietro Nutrizio. Milão: Gli Adelphi, 2009, p. 208.
[45] BRIÈRE, Yves de la. Quels sont nos devirs envers la cité?. Paris: Editions Flammarion, 1930, p. 62.
[46] Idem, p. 150.
[47] DONOSO Cortés. Carta ao diretor da “Revue des Deux Mondes". In DONOSO Cortés. A civilização católica e os erros modernos. Intr. e trad. de José Pedro Galvão de Sousa. Petrópolis: Editora Vozes Limitada, 1960, p. 71.
[48] Idem, pp. 70-71.
[49] GAMBRA, Rafael. La Monarquía Social y Representativa en el pensamiento tradicional, cit., p. 159.
[50] Idem, p. 158.
[51] SOUSA, José Pedro Galvão de; GARCIA, Clovis Lema; CARVALHO, José Fraga Teixeira de. Dicionário de Política, cit., p. 229.
[52] AQUINO, Santo Tomás de. Do Governo dos Príncipes ao Rei de Cipro e do Governo dos Judeus à Duquesa de Brabante, cit., p. 23.
[53] GAMBRA, Rafael. La Monarquía Social y Representativa en el pensamiento tradicional, cit., p. 182.
[54] SARDINHA, António. A Teoria das Cortes Gerais, cit., p. 16.
[55] Idem, p. 17.
[56] TEJADA, Francisco Elías de. La Monarquía Tradicional. Madri: Ediciones Rialp, S.A., 1954, pp. 40-41.
[57] Nesse sentido: SARDINHA, António. A Teoria das Cortes Gerais, cit., p. 68.
[58] Nesse sentido: SARDINHA, António. A Teoria das Cortes Gerais, cit., loc. cit.; SOUSA, José Pedro Galvão de. O direito à revolução. In Hora Presente, ano I, nº 2, São Paulo, novembro-dezembro de 1968, p. 212.
[59] Sobre o Espírito Burguês: SALGADO, Plínio. O espírito da burguesia. 2ª ed. In SALGADO, Plínio. Obras Completas, 1ª ed., vol. XV. São Paulo: Editora das Américas, 1955, pp. 1-176.
[60] SARDINHA, António. Glossário dos Tempos. Lisboa: Edições Gama, 1942, p. 222.
[61] RIBEIRO, João Pinto, apud SARDINHA, António. Glossário dos Tempos, cit., p. 113.
[62] SANTOS, Arlindo Veiga dos. Totalitários e democráticos na redenção social do Brasil. São Paulo: Pátria-Nova, 1962, p. 23.
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Quiero agradecer a Ordóñez que me haya dado a conocer este texto.
Si había una civilización admirada y temida en América del Sur, antes de la llegada de los españoles, esa era la civilización Inca. Dominaban desde lo que hoy es Ecuador hasta Argentina. Sus guerreros eran despiadados y habían aterrorizado a todas las tribus del sur.
Algo de esto había oído Francisco Pizarro cuando llegó con su expedición en enero de 1531. Hacía ya cinco años que aquellos trece de la fama (que en realidad fueron catorce, con Bartolomé Ruiz) cruzaron la línea que el Trujillano dibujó con su espada en la arena diciendo:
"Por este lado se va a Panamá, a ser pobres; por este otro al Perú, a ser ricos. Escoja el que fuere buen castellano lo que más bien le estuviere".
Y después de cinco años viajando, preparando la expedición y solicitando a Carlos V (en realidad a su mujer Isabel, porque el Emperador andaba por Italia en ese momento) los títulos pertinentes, en caso de consumar la conquista, allí estaba él. Él y apenas 180 hombres más, alcanzando las murallas de Cajamarca aquel 16 de noviembre de 1532.
Pizarro había aceptado la sibilina invitación de Atahualpa, el Gran Inca, adorado por sus súbditos como si de un dios se tratase. El pobre Atahualpa no sabía que aquella trampa se volvería contra él. Había infravalorado a los conquistadores.
Así que don Francisco dio orden de esperar a la Comitiva Real dentro de los edificios que rodeaban la plaza central de Cajamarca. Las fuerzas españolas contaban con 63 jinetes, 93 infantes y ballesteros, 4 artilleros, 2 arcabuceros y 2 trompetas. Sin contar al fraile, los intérpretes y los pocos esclavos que les acompañaban.
El campamento inca establecido en el exterior de la ciudad contaba con 40.000 efectivos. La escolta que accedió al interior de la muralla ascendía a más de 5000 guerreros. La guardia pretoriana de Atahualpa. Delante de la litera de oro que portaba al Gran Inca, un séquito de 1000 personas alfombraba con pétalos de flores el suelo por el que estaba a punto de pasar su líder.
Cuando Atahualpa llegó al centro de la plaza, pensó que los barbudos habían huido. Hasta que vio acercarse a un hombre blanco que llevaba una cruz en una mano y un libro en la otra, al que acompañaba un indio.
Una vez el fraile alcanzó la litera real, el indio que le acompañaba sirvió de traductor en una surrealista conversación acerca de la identidad del verdadero Rey de Reyes.
Obviamente Atahualpa mantenía que ese era uno de sus títulos y, claro, esto a los españoles les sentó fatal. Porque en esa época soltar ocurrencias como esa estaba muy mal visto. Y no contento con eso, le pidió la Biblia al fraile, porque no había entendido bien eso de que la Biblia dice que la fe en Jesús es la fe verdadera, fundamentalmente porque los incas desconocían la escritura. Así que cogió la Biblia y se la acercó a los oídos, y la agitó, y como el libro sagrado no le decía nada, pues lo tiró al suelo.
¡Para qué queremos más!
Pizarro dio la orden de atacar y al grito de "¡Santiago!" cargaron los 180 españolitos.
Cuando estalló la primera explosión, los indios pensaron que acababan de llevarse el mayor susto de su vida... hasta que cargaron contra ellos los 63 jinetes. Eso sí que los dejó espantados. Habían oído hablar de las bestias que llevaban los barbudos, y algunos no tenían muy claro si jinete y caballo eran dos seres independientes o se trataba de alguna mutación diabólica. Así que echaron todos a correr despavoridos.
Los españoles atacaron con tal ferocidad que, en apenas unos minutos, las pilas de cadáveres formaban barricadas en las entradas de la ciudad. Los incas que aguardaban en el exterior para atacar a los barbudos, se estremecieron al ver cómo la muralla temblaba por la intensidad del combate que libraban en Cajamarca; y contemplaron horrorizados la desolación que había dejado la furia española: en la ciudad sólo quedaba miedo y muerte.
En esto, Pizarro ya había alcanzado la litera de Atahualpa, que se había quedado estupefacto con la reacción de aquellos gigantones... ¡sólo por tirar un libro al suelo!
Y para evitar que el Gran Inca muriera a manos de su infantería, gritó:
"¡Nadie hiera al indio so pena de la vida!"
Pero Alonso de Mesa estaba cegado por la ira y cuando reparó en las palabras que acababa de pronunciar su Gobernador, ya había descargado una cuchillada hacia la cabeza de Atahualpa, a quien habían despojado de su corona. De no ser por la rapidez de reflejos de Francisco Pizarro, que protegió con su antebrazo al Gran Inca, ese hubiera sido el final de Atahualpa.
De manera que, paradójicamente, el único herido en las filas españolas había sido el mismísimo Pizarro, y por proteger a su enemigo.
Muchos tratan hoy de minimizar la gesta de Pizarro y sus hombres. Pero, por muchas vueltas que intenten darle, aquel día, 180 españoles derrotaron al mayor imperio de América del Sur en menos de una hora. Aunque los indios no llevaran armas de fuego (las pocas que llevaban los españoles no eran, precisamente, armas automáticas), aunque un caballo pueda resultar aterrador para quien nunca ha visto ninguno (sólo eran 63 caballos contra 5000 guerreros), aunque quieran pintarnos a los incas como un pueblo tierno e inocente (ya venían de una cruel guerra civil y habían guerreado y vencido a todas las demás tribus de su territorio), aunque quieran que nos avergoncemos y que olvidemos el combate librado en Cajamarca, su Plaza de Armas todavía tiembla al recordar el nombre de Francisco Pizarro.
Ana Pavón
Ya antes de la guerra, desde que la inminencia del conflicto obligaba a los pueblos de Europa a concentrar sus energías en prepararse para la prueba, toda América quedaba más o menos comprendida en la zona de influencia de los Estados Unidos. Los Bancos de Nueva York empezaban a disputar a los de Londres y París la colocación de capitales. La América española ofrecía al capitalismo universal inagotables riquezas que explotar. Durante la guerra no hubo más prestamistas asequibles para Hispanoamérica que los de Nueva York, sólo que entonces podía pensarse que las cosas cambiarían al hacerse la paz, pero cuando cesaron los combates y los Estados Unidos se convirtieron en acreedores universales, muchos hispanoamericanos creyeron que había que resignarse, como en el poema de Rubén, a que fuesen los norteamericanos los que llevasen a la América del Sur "los secretos de las labores del Norte", para que sus hijos dejaran "de ser los retores latinos y aprendan de los yanquis la constancia, el vigor, el carácter".
La América española no había acumulado capitales propios. En parte, a causa de la idolatría de París, "la capital del Amor, el reino del Ensueño", que había devorado las fortunas de los Nababes sudamericanos y donde 15.000 familias argentinas, antes de la guerra, se gastaban sus rentas. También, porque las riquezas naturales de la América tropical parecen hacer superfluo el ahorro. Los sistemas educativos, de otra parte, y sobre todo el bachillerato enciclopédico, no forman hombres de trabajo, sino almas apocadas que necesitarán el amparo de alguna oficina del Estado para asegurarse el pan de cada día. Así han crecido los presupuestos nacionales, a costa de la paralización del desarrollo capitalista, y en algunos países han creído los políticos que convenía al progreso de sus pueblos la importación de capitales extranjeros, y en otros se ha estimulado este convencimiento con las comisiones que recibían de los capitalistas. Lo que se ha llamado "la diplomacia del dólar" ha tenido que prevalecer en estos años. Ni la libra, ni el franco, podían disputarle la hegemonía en Sudamérica.
Sólo que al mismo tiempo que "la diplomacia del dólar" ha surgido en Sudamérica la influencia de Moscú. Ya en 1918 aparecen en varios países las Federaciones Universitarias de Estudiantes, de tipo análogo a la nuestra, enarbolando primeramente un programa de reforma docente, con la intervención de los estudiantes en el gobierno de los claustros, pero animadas en un espíritu político de carácter revolucionario. Al mismo tiempo se transforma el carácter del movimiento socialista obrero, porque la idea comunista deja de ser una utopía, sólo realizable en el transcurso de los siglos, para trocarse en plan de acción inmediata, "en nuestro tiempo", como dicen los camaradas de Inglaterra. Méjico, revolucionado desde la caída de D. Porfirio Díaz, en 1911, se convierte en uno de los centros de la nueva agitación. El otro se establece en Montevideo, al amparo del jacobinismo del señor Battle y Ordóñez. Se inicia la propaganda entre las razas de color. El éxito es grande. El comunismo, al fin y al cabo, no es sino la última consecuencia del espíritu revolucionario que desde hace dos siglos está difundiéndose por los países hispánicos. Ya estaba implícito en el naturalismo de Rousseau y en la admiración a los pueblos salvajes. Cuando se celebra en febrero de 1927 la Conferencia de Bruselas, que puso en contacto, bajo la organización de Moscú, a los negros de los Estados Unidos, los indios de Méjico y Perú y las Federaciones Universitarias de la América española, con los revolucionarios hindús, chinos, árabes y malayos y se constituyó la "Liga contra el imperialismo y para la defensa de los pueblos oprimidos", ya estaba actuando el espíritu bolchevique en casi todos los países hispanoamericanos, avivando el resentimiento de las razas de color y de los braceros inmigrantes.
De entonces acá, la agitación no cesa. Ha habido levantamientos comunistas de indios en la altiplanicie de Bolivia y en las montañas de Colombia, verdaderas batallas en la República del Salvador y en Trujillo (Perú) e intervención de los comunistas en las revoluciones y motines de Méjico, Cuba, Centroamérica, Ecuador, Paraguay, Chile, Uruguay, Brasil y la Argentina. La América española ha vivido estos años entre los Estados Unidos y el Soviet. Las intervenciones norteamericanas en Haití, Santo Domingo y Nicaragua, hacían temer a los hispanoamericanos que detrás de los capitales estadounidenses vinieran las escuadras y la infantería de marina, y éste era el tema que aprovechaban para sus propagandas los agitadores de las Federaciones Universitarias y de las sociedades obreras. Donde quiera que los norteamericanos han acaparado monopolios o industrias para cobro de sus préstamos, han surgido las huelgas y las revoluciones contra los Gobiernos que han entregado al extranjero las fuentes de la riqueza nacional. Así han podido advertir los norteamericanos la dificultad de realizar los sueños de imperialismo económico a distancia, que tan hacederos parecían. El capitalismo extranjero es necesariamente débil, porque no acierta a crear intereses afines que por solidaridad lo sostengan. Su colusión con los políticos venales tampoco lo refuerza, porque en los países hispánicos nunca son populares los políticos de negocios. Lo que hizo viable en Rusia la revolución bolchevique fue el hecho de que el capital era extranjero en su mayor parte. Cuando ello ocurre es ya más fácil alzarse en contra suya y presentarlo como un factor monstruoso, enemigo del proletariado y de la patria. Y no siempre es posible, como en el caso de Santo Domingo, Haití o Nicaragua, sostener los intereses imperiales con un par de compañías de infantería de marina. En el caso de países más pujantes sería necesario defender "la diplomacia del dólar" con grandes ejércitos, cuyo entretenimiento costaría bastante más dinero que el valor de los intereses que se han de proteger.
De otra parte, muchas de esas inversiones de dinero no han sido juiciosas. Durante la guerra se colocaron en Cuba inmensos capitales deseosos de explotar la industria azucarera. La baja del azúcar ha causado la ruina de empresas norteamericanas por valor de varios centenares de millones de dólares. La crisis actual ha hecho caer en la bancarrota a numerosos países hispanoamericanos, porque se les había prestado grandes sumas en tiempos de carestía, cuyo reembolso ha hecho imposible la baja de los precios. Y no hay manera de recobrar por vía compulsiva lo prestado. No es que los Estados Unidos hayan aceptado nunca la doctrina del Dr. Drago, sino que serían necesarios demasiados soldados para guarnecer el Continente. Después de pasar estos años entre la amenaza de los Estados Unidos y la de los Soviets, movimientos igualmente enemigos del espíritu de la Hispanidad, pero contrapuestos entre sí, los pueblos de la América española van a encontrarse ahora ante las mayores perplejidades de su historia, porque si ellos, de una parte, están arruinados, a causa de la baja de los precios de sus productos y del aumento de sus obligaciones públicas y privadas, sus acreedores se hallan tan en bancarrota como ellos, y más pobres, porque los Estados Unidos no cobran sus créditos, ni venden sus productos, y han de mantener de una manera u otra a sus doce o catorce millones de obreros sin trabajo, además de arbitrar los inmensos recursos que necesitan para cubrir los deficits de su Gobierno federal, de sus Estados federados y de los Ayuntamientos de sus grandes ciudades, por lo que ya se anuncia que el nuevo Presidente, Mr. Roosevelt, tendrá que hacer de síndico en la inminente quiebra.
Esta es la hora dramática y sin precedentes para todos los pueblos hispánicos, de perder los maestros, de que se nos deshagan los modelos. Llegar a la mayoría de edad y recibir las borlas doctorales en la Universidad de la vida es también dramático, pero acaece en el curso natural de las cosas. Lo que no tiene ejemplo es quedarse sin maestros en el momento de seguir sus lecciones con más aplicación. Y esto es precisamente lo que en estos años nos ocurre. Los pueblos que hemos tenido por modelos se hallan en la hora actual en situación tan crítica y penosa que ya no pueden mostrar a ningún otro los caminos de la prosperidad.
Cuando Simón Bolívar proclamaba en su discurso de Angostura (1819) que Francia e Inglaterra aleccionaban a las demás naciones en "toda especie en materia de gobierno" y que su revolución, "como un radiante meteoro", inundaba al mundo "con tal profusión de luces políticas, que ya todos los hombres conocían cuáles son sus deberes, en qué consiste la excelencia de los Gobiernos y en qué consisten sus vicios", las palabras del libertador no expresaban sino el mismo sentimiento de admiración al extranjero que, de la propia España, habían llevado a Venezuela, con sus libros, los pilotos y negociantes de la Compañía del Cacao. Virreyes borbónicos y clérigos jansenistas lo siguieron difundiendo por los pueblos de América en el siglo XVIII. Las maravillas de la historia en otros países lo arraigaron con tal fuerza en el siglo XIX que sobrevivió en 1918 a los horrores de la gran guerra, y aun en medio de las perplejidades de la post-guerra ha querido prolongarse en los descaminados panegíricos de la Rusia soviética o en los encomios, más justificados, que de los Estados Unidos se hacían hasta hace tres años, porque los mismos hispanoamericanos o españoles que, como Rodó, se atrevían a burlarse del norteamericano Marden, por considerar el éxito material como la finalidad suprema de la vida, admiraban y aun envidiaban a los compatriotas de Washington y Lincoln por haberlo alcanzado.
¿A qué pueblo extranjero volveremos ahora los ojos donde no hallemos la estampa del fracaso? Lo grave no es que inviernen estos años los norteamericanos preguntándose lo que van a hacer con sus doce millones de obreros sin trabajo. Lo grave es que no se hayan propuesto otra cosa que ahorrar brazos con sus inventos y sus máquinas y sistematizaciones el esfuerzo humano, porque ahora vemos, claro como la luz, que el ahorro de trabajo tiene que llegar a dejar sin comer a los trabajadores, a menos que las máquinas que los sustituyen les aseguren la pitanza. Tampoco Alemania puede servirnos de modelo, después de una guerra en la que supo atraerse la enemiga de veintidós naciones y de haber imitado tan servilmente el sistema norteamericano de la producción en masa que ha obtenido el mismo resultado de dejar a sus obreros sin trabajo. Tampoco es envidiable la situación de Francia con su déficit de más de doce mil millones de francos, sus tributos asfixiantes, que alejan de sus tierras a las multitudes de viajeros que antes la enriquecían, y su capacidad de entenderse con sus vecinos descontentos, que la amenazan con la guerra. Tampoco la de Inglaterra, con su Imperio resquebrajado y sus tres millones de obreros sin trabajo. De otra parte, el sueño socialista, que había servido de ideal a tres generaciones sucesivas de europeos, se desvanece ante el ejemplo de miseria que la Rusia de los Soviets ofrece al mundo; y toda la inspiración que nos inspiran los esfuerzos de Italia y el Japón por alimentar poblaciones excesivas para sus angostos territorios, no consigue acallar nuestra pena por la gran estrechez en que sus hijos viven.
Se nos dirá que el mundo ha librado una gran guerra y tiene que padecer sus consecuencias. Pero la guerra, a su vez, ¿no fue el resultado de algún error fatal, inherente a los principios básicos de las modernas nacionalidades? Que cada uno siga su genio y vocación parece cosa deseable, pero si de ello se deduce la incapacidad de que se entiendan unas con otras, la consecuencia indeclinable de esta exageración de sus peculiaridades será que no puedan solventar sus disputas por otro camino que el del conflicto armado. Pero, de otra parte, no es sólo el costo de las guerras lo que causa su ruina. El aumento constante de los gastos públicos se ha convertido, para todos los pueblos, en una ley histórica. Y así los Estados no son ya escudos, sino cánceres que la devoran.
Lo peor, sin embargo, no es el aumento de los gastos públicos, sino que lo fomente el mismo régimen representativo instituido para refrenarlo. En los más de los países son miembros de las Cámaras numerosos funcionarios, identificados con el Poder público que, lejos de regatear recursos al Erario, no tienen más anhelo que el de repartirse presupuestos opíparos. Tampoco los partidos políticos están interesados, sino de un modo genérico, en las economías, porque cuanto mayores los gastos de un Estado, más empleados sostiene, es decir, más electores, más amigos, más agentes, más secuaces de los partidos gobernantes. Así los presupuestos se convierten en la lista civil de los partidos, y Francia cierra su año económico con un deficit que es el tonel de las Danaides, los Estados Unidos con otro de tres mil millones de dólares en 1932, que en 1933 excede, con mucho, de los siete mil; Inglaterra tiene que saltar del patrón oro cuando pasa el suyo de los cien millones de libras, y Alemania se queja de que 35.000 millones de marcos de oro, de los 55.000 que constituyen los ingresos anuales de su pueblo, los absorben el Reich, los Estados, los Ayuntamientos y los Seguros sociales.
Ahora bien, a medida que aumentan los presupuestos de los Estados disminuyen los beneficios del comercio, de la industria, de la agricultura y del ahorro transformado en capital, lo que quiere decir que se va estrechando la posición de los industriales, de los agricultores, de los comerciantes y de los capitalistas, con lo que se hacen inseguras y poco codiciables las profesiones productoras de riqueza y se acrece el ansia de buscar asilo en las carreras y oficinas del Estado, cuyo anhelo mueve a diputados y gobernantes a volver a aumentar el presupuesto de gastos, con lo que se forma el círculo vicioso, que empieza por absorber las energías de la sociedad, pero que acaba indefectiblemente con la soberanía del Estado, que es el fin de los cánceres: matarse cuando matan.
No hay quien custodie a los custodios; no hay quien nos proteja contra el Estado que debe protegernos. Y es el ideal mismo que inspiró la creación de los Estados modernos lo que está en entredicho. La Edad Media se fundaba en una armonía de sociedades (communitas communitatum), que era también un equilibrio de principios, en el que se contrapesaban la autoridad y la libertad, el poder espiritual y el temporal, el campo y las ciudades, los reinos y el Imperio. Se rompió la armonía. Cada principio quiere hacerse absoluto; cada voluntad, soberana. Así han tratado de reinar como déspotas, por medio de un Estado omnipotente, la libertad ilimitada y la autoridad arbitraria, la nación y las jerarquías, el progreso y la tradición, el capital y el trabajo, y todavía sueñan los hombres con que el triunfo total de su doctrina favorita hará expandirse al infinito el poderío de su voluntad, que identifican con la de su nación o su Liga de Naciones, la del proletariado o sus correligionarios. Sólo que las mentes reflexivas desconfían. Ya no es hora de utopías. Se está hundiendo el terreno donde se alzaban. Y por primera vez desde hace dos siglos se encuentran los pueblos hispánicos con que no pueden ya venerar a esos grandes países extranjeros que, como ha dicho Alfredo Weber, "sólo piensan en sí mismos, en su expansión y en su seguridad", como los reverenciaban cuando pensaban o parecía que pensaban por todas las naciones de la tierra. Alemania, que no paga a nadie; Francia, que no paga a los Estados Unidos; Inglaterra, que sólo paga a los Estados Unidos, en dinero señal, porque no cobra de Alemania y no sabe si cobrará de Francia; los Estados Unidos, que quieren cobrar de todo el mundo... Pero, ¿son estas las "luces políticas" que "inundan el mundo como radiante meteoro" y que cegaban a Simón Bolívar? Y si resucitara Sarmiento, el enemigo más encarnizado que han tenido los ideales hispánicos, ¿qué pensaría de estos países, que fueron sus dioses?
Escribo la palabra "dioses" deliberadamente. Era ayer todavía, el 2 de septiembre de 1888, cuando moría Faustino Domingo Sarmiento en la Asunción del Paraguay, y se envolvía su cadáver en las banderas de los cuatro pueblos a que había servido: la Argentina, Chile, Paraguay y Uruguay. Sobre su tumba fue grabado el epitafio por él elegido: "Una América libre, asilo de los dioses todos, con lengua, tierra y ríos libres para todos." ¿Qué dioses eran esos: Confucio, Budha, Odin, Mahoma, Zeus, Afrodita, el Padre Sol? Sarmiento creyó toda la vida que el mal de los pueblos hispánicos de América, aparte de sus indios y mestizos, dependía de su formación española. A principios de 1841 escribía en El Nacional estas palabras: "Treinta años han transcurrido desde que se inicio la revolución americana; y, no obstante haberse terminado gloriosamente la guerra de la independencia, vese tanta inconsciencia en las instituciones de los nuevos Estados, tanto desorden, tan poca seguridad individual, tan limitado en unos y tan nulo en otros el progreso intelectual, material o moral de los pueblos, que los europeos... miran a la raza española condenada a consumirse en guerras intestinas, a mancharse de todo género de delitos y a ofrecer un país despoblado y exhausto, como fácil presa de una nueva colonización europea." De estos juicios deducía remedios adecuados, a cuyo empleo dedicó la vida: inmigración europea y educación popular, cuya suma e integración realizaba su ideal antiespañol, porque la inmigración la quería en grandes cantidades, hasta que la sangre extranjera sustituyera a la española y a la indígena, y la educación venía a desempeñar el mismo oficio en el plano moral, porque lo que le parecía fundamental era infundir a los pueblos de América ideales extranjeros, sobre todo mediante la difusión de la Vida de Franklin por todas las escuelas, en calidad de texto obligatorio, aunque jamás se haya producido entre nosotros un tipo de hombre que se parezca a Franklin, y eso que se han escrito veinte o treinta Vidas de su admirador Sarmiento, que producirán nuevos Sarmientos en todos nuestros pueblos, porque Sarmiento, con su soberbia, su ingenio, su energía, su autodidactismo y hasta su antiespañolismo, es un ejemplar neto y castizo de la raza; así como también las personas de su intimidad a quienes trata Sarmiento en sus Recuerdos de Provincia, con mayor afecto y respeto, y hasta reverencia, son su santa madre, guardadora celosa de las imágenes de los dos grandes predicadores españoles: Santo Domingo de Guzmán y San Vicente Ferrer, y el sacerdote sanjuanino D. José Castro, que murió durante la guerra de la Independencia besando alternativamente el Crucifijo y la imagen de Fernando VII el Deseado; que no se habían educado en la vida de Franklin, ni la conocían, sino que se habían hecho, como dice el propio Sarmiento, al influjo de "una partícula del espíritu de Jesucristo", que por "la enseñanza y la predicación se introdujera en cada uno de nosotros para mejorar la naturaleza moral", lo cual ha de tenerse en cuenta para cuando se escriban nuevas Vidas de Sarmiento, en la esperanza de que los Sarmientos que produzcan no tengan por dioses a los Estados Unidos, Francia, Inglaterra y Alemania, vuelvan a venerar a la Virgen y a Santo Domingo, y a San Vicente y a San Ignacio y a San Francisco Javier, y sean enterrados bajo la Cruz, después de restaurar la religión de sus antepasados, lo que no impedirá que de ellos diga Júpiter a Juno, como del Piadoso Eneas -piadoso por la fidelidad con que guardaba el culto de sus padres- que subirán al Olimpo y encontrarán su asiento por encima de las estrellas.